Historique, depuis 1905

    L’origine du Cercle Français de Richmond fit écho à l’intérêt grandissant à la France, qui eu fait naître l’Entente Cordiale. Fondé en 1905 par quelques habitants à Richmond, voyageurs enthousiastes et hommes d’affaires, le Cercle devint rapidement trop grand en nombre pour se réunir en maison privée.

    Au 1913 déjà, on comptait 90 membres et la formule de son programme annuel fut établie.

Des réunions bimensuelles se tenaient entre octobre et Pâques dont la moitié en forme de causeries en maisons privées. Le reste consistait d’une série de conférences données par des francophones éminents de l‘Institut Français du Royaume Uni à South Kensington et des représentants de la presse française et de la SNCF à Londres. Ces réunions, dont l’audience comptait environ 200 personnes, se tenaient au Castle Assembly Rooms aux bords de la Tamise.

    Quand, en 1914, l’invasion désastreuse de la Belgique chassa des milliers de refugiés vers ce pays, le Cercle informa le Conseil Municipal de Richmond de sa décision de faire partie de tout plan d’action visant à les aider. Un comité de secours fut établi avec le Conseil Municipal et M. H F Gardner, à l’époque secrétaire du Cercle, était aussi secrétaire du comité de secours. Le Cercle offrit un prêt pour assurer le nécessaire dans l’immédiat. Les mesures prises ont bien réussi. Bien des familles belges, dont quelques-unes qui sont restées en permanence,

se firent intégrées dans la vie de Richmond et Twickenham.

    Dès 1922, et jusqu’á la seconde guerre mondiale, les réunions mensuelles se tenaient à la bibliothèque de Richmond. Les conférenciers français de cette époque étaient de premier ordre, cultivés et reconnus dans leurs domaines professionnels.

    En 1938, le gouvernement de Léon Blum décida de stimuler l’intérêt à la littérature française au Royaume Uni en distribuant gratuitement des livres variés à des groupes français.

Le Cercle Français de Richmond, en tant que l’un des bénéficiaires de cette action, remit quelques 200 de ces livres de qualité à la bibliothèque de Richmond.

    À cette période là, le Cercle était adressé par des personnes, des journalistes experts par exemple, qui s’y connaissaient bien en politiques européennes d’avant la seconde guerre mondiale.

Toutes prévenaient de ce qui était en train de s’y passer et préconisaient une collaboration étroite entre le Royaume Uni et la France face aux dictatures menaçantes.

    Encouragé par la présidente de l’époque, Le Cercle continuait de se réunir au Castle Assembly Rooms tous les mois pendant la guerre.

    Avec le temps, le Cercle prit contact avec le QG de la France Combattante à Londres et pouvait donner la parole à des gens qui avaient éprouvé l’occupation allemande et avaient réussi à y’échapper. Bien des membres du Cercle assistaient aux rassemblements menés par le général de Gaulle à Londres.

    Le Cercle Français de Richmond devint affilié à l’Alliance Française en 1908 et à la Société Franco-Britannique.